Agatino Montalbano - Prédéfini

Agatino est un homme de taille moyenne au crâne rasé. Sa barbe est parfois visible lorsqu’il n’a pas eu le temps de se raser le matin. Il a un visage plutôt dur et fronce souvent ses sourcils bruns.  Sur son front, quelques rides commencent à apparaître. Ses yeux allongés ne sont plus que deux fentes lorsqu’il éclate de rire. Son nez n’est pas très droit, mais sa dentition est parfaite, ses dents ayant été redressées lors de son adolescence. 

Agatino n’est ni musclé, ni gros. Sur son corps sont visibles quelques cicatrices accumulées au cours de ses années de service militaire. Il porte souvent des chemise surmontée de veste légère. Contrairement à son supérieur, Pietro Ambrosio, il ne porte ni cravate, ni bas de costard. En guise de pantalon, il porte souvent des jeans. A ses pieds, il enfile la plupart du temps des baskets. 

Ce père de trois enfants fait passer le bien de sa famille avant tout... Même avant son honneur. S’il faut qu’il mente et qu’il aille à l’encontre de la loi pour ramener plus d’argent à la maison, il le fera. Il est très respecté par ses collègues qui ignorent tout de son double-jeu. Il aime beaucoup avoir de l’influence sur les gens et apprécie son poste haut gradé. 

Père et mari aimant, jamais il n’a trompé sa femme et jamais il ne la trompera, malgré ce que l’on pourrait croire... Agatino ment comme il respire : il peut vous regarder droit dans les yeux et vous mentir sans ciller. Il est également très fort pour savoir quand la personne qui se tient face à lui ment ou pas, ce qui fait de lui un policer doué, bien que corrompu.

Né à Ardenza, Agatino n’a jamais quitté cette petite ville qu’il aime beaucoup, sauf à ses vingt ans pour entrer dans l’armée italienne. A 26 ans, il revient à Ardenza pour y devenir policier. Il travaille d’arache-pied et est un jour nommé commissaire. Désormais sous les ordres de Pietro Ambrosio, il n’attend qu’une chose : que l’homme prenne sa retraite pour hériter de son poste. Alors que tout se passe pour le mieux dans la famille Montalbano, Laura, la femme tessinoise d’Agatino, découvre qu’elle a un cancer. 

Le problème est le suivant : le salaire maigre gagné par le commissaire ne suffit pas à payer les frais engendrés par une chimiothérapie. Leurs trois enfants étant encore jeunes (le plus âgé des trois a actuellement dix ans), le père de famille ne s’imagine pas vivre sans Laura. Il accepte donc la proposition faite par Sebastiano quelques semaines seulement auparavant : travailler pour lui en échange d’un salaire mensuel. 

Cela fait maintenant un peu plus de six mois qu’Agatino joue un double-jeu. Sa femme ne se doute pas une seconde de ce que son mari fait pour elle. Il a d’ailleurs engagé une nounou pour aider Laura à s’occuper des enfants et de l’entretien de leur maison. Mais est-ce que Mr. Ambrosio, ou quelqu’un d’autre, va découvrir le pot aux roses ? Et est-ce que Laura va survivre à son cancer ? L’avenir nous le dira...